26 Re: Ron a failli mourir ! Sam 19 Mai 2012 - 12:54
Romain
Ron est un personnage à très fort pouvoir comique. Il est là pour épauler Harry, et pour faire rire les gens par ses humeurs et ses accès de colère, ainsi que les piques que lui et Hermione se lancent mutuellement. Mais, il ne faut pas se le cacher, les moments de gloire de Ron se font rares, du moins dans les premiers tomes. Il est présent dans presque toutes les aventures de Harry, donc il y a bien un moment où il fait une action d'éclat, mais c'est dans la continuité de donner de la gloire à tous les personnages, pour qu'ils aient à peu près la même utilité.
Bref, Ron est un comique, dont le départ, bien que triste, n'aurait rien changé à l'histoire.
Mais, on peut voir un changement de ce personnage vers le milieu de la saga. Il reste toujours un personnage comique, mais il prend une consistance. Ses débuts au Quidditch, l'évolution de la relation qu'il a avec Hermione, sa jalousie. Il n'est plus un sous produit de l'histoire, qui est là pour meubler, l'acolyte. Il devient véritablement un des personnages principaux, avec ses propres craintes, et ses propres épreuves.
Comme dit ailleurs, le tome quatre est une épreuve pour lui, où il doit mériter d'être l'ami de Harry, en prenant conscience de sa jalousie, et apprendre à faire confiance à Harry, ainsi qu'à Hermione, et prendre conscience de ses sentiments. Le cinq est une épreuve de l'acceptation de sa condition, de sa nature, et il doit apprendre à avoir confiance en lui. Quand au six, c'est là qu'il doit apprendre à mériter Hermione, en mûrissant. Et c'est ainsi que dans le sept, il joue plusieurs rôles, fais de nouveau face à sa condition et ses démons, avant d'avoir son véritable moment de gloire, en sauvant la vie de Harry, dans une action, qui, pour une fois, n'a pas été prévue par le lecteur. Et c'est cela, le véritable moment de gloire, celui que l'on ne devine pas, et qui est totalement détaché. Ce coup ci, pas de Salle Commune pour l'acclamer et chanter ses louanges. Juste Harry, qui le remercie de lui a voir sauver la vie. Il gagne ainsi le droit de vraiment changer. On peut comparer la destruction du médaillon par Ron à un rite de passage à l'âge adulte, qu'il réussit. Il peut ainsi grandir, et, désormais, il peut assumer ses actes. On peut assimiler la fin heureuse pour lui comme une récompense de ses actes. Mais, comme pour montrer que rien n'est acquis, et que les épreuves sont le lot quotidien de la vie, il devra tout de même perdre un frère.
Bon, c'est un peu long pour la finalité du message. Mais tout ça pour dire que Ron, dans les premiers tomes, n'était pas indispensable. Il aurait été triste qu'il disparaisse, mais il n'avait aucune profondeur. Pas de véritable personnalité, juste un background familial intéressant. JKR a du vouloir le supprimer pour marquer le passage à la noirceur du roman en tuant le comique, l'enfance. Mais, à la place, elle a décidé de faire de Ron bien plus qu'un simple comique. Et de là, il est devenu indispensable.
Les sept tomes sont sortis. L'histoire a été lu complétement. Personne ici n'est objectif. Ron aurait vraiment disparu à la fin du troisième tome, il y aurait eu quatre autres tomes différents, on aurait quand même lu, et ça aurait été différent ... Mais on ne peut savoir ce qu'il en aurait été.
Bref, Ron est un comique, dont le départ, bien que triste, n'aurait rien changé à l'histoire.
Mais, on peut voir un changement de ce personnage vers le milieu de la saga. Il reste toujours un personnage comique, mais il prend une consistance. Ses débuts au Quidditch, l'évolution de la relation qu'il a avec Hermione, sa jalousie. Il n'est plus un sous produit de l'histoire, qui est là pour meubler, l'acolyte. Il devient véritablement un des personnages principaux, avec ses propres craintes, et ses propres épreuves.
Comme dit ailleurs, le tome quatre est une épreuve pour lui, où il doit mériter d'être l'ami de Harry, en prenant conscience de sa jalousie, et apprendre à faire confiance à Harry, ainsi qu'à Hermione, et prendre conscience de ses sentiments. Le cinq est une épreuve de l'acceptation de sa condition, de sa nature, et il doit apprendre à avoir confiance en lui. Quand au six, c'est là qu'il doit apprendre à mériter Hermione, en mûrissant. Et c'est ainsi que dans le sept, il joue plusieurs rôles, fais de nouveau face à sa condition et ses démons, avant d'avoir son véritable moment de gloire, en sauvant la vie de Harry, dans une action, qui, pour une fois, n'a pas été prévue par le lecteur. Et c'est cela, le véritable moment de gloire, celui que l'on ne devine pas, et qui est totalement détaché. Ce coup ci, pas de Salle Commune pour l'acclamer et chanter ses louanges. Juste Harry, qui le remercie de lui a voir sauver la vie. Il gagne ainsi le droit de vraiment changer. On peut comparer la destruction du médaillon par Ron à un rite de passage à l'âge adulte, qu'il réussit. Il peut ainsi grandir, et, désormais, il peut assumer ses actes. On peut assimiler la fin heureuse pour lui comme une récompense de ses actes. Mais, comme pour montrer que rien n'est acquis, et que les épreuves sont le lot quotidien de la vie, il devra tout de même perdre un frère.
Bon, c'est un peu long pour la finalité du message. Mais tout ça pour dire que Ron, dans les premiers tomes, n'était pas indispensable. Il aurait été triste qu'il disparaisse, mais il n'avait aucune profondeur. Pas de véritable personnalité, juste un background familial intéressant. JKR a du vouloir le supprimer pour marquer le passage à la noirceur du roman en tuant le comique, l'enfance. Mais, à la place, elle a décidé de faire de Ron bien plus qu'un simple comique. Et de là, il est devenu indispensable.
Les sept tomes sont sortis. L'histoire a été lu complétement. Personne ici n'est objectif. Ron aurait vraiment disparu à la fin du troisième tome, il y aurait eu quatre autres tomes différents, on aurait quand même lu, et ça aurait été différent ... Mais on ne peut savoir ce qu'il en aurait été.